Permettre aux établissements et aux services sociaux et médico-sociaux d’entreprendre et/ou de développer une réflexion éthique « sereine », « distanciée et collégiale » sur les pratiques professionnelles, quel que soit le degré de formalisation qu’ils choisissent, d’identifier quels bénéfices les professionnels, mais aussi les usagers et leurs proches, peuvent en attendre et de déterminer les repères méthodologiques pertinents en la matière. C’est dans cette optique que l’Agence nationale de l’évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux (ANESM) a rédigé une recommandation cadre de bonnes pratiques (1) qui, « loin de vouloir imposer un mode d’emploi, […] encore moins une obligation de faire ou de penser », invite les acteurs du secteur « à une démarche de questionnement pragmatique ». Ces derniers sont bien souvent dans une position pour le moins inconfortable, devant « concilier au mieux des impératifs juridiques, déontologiques et humains dans une décision par nature singulière ». D’où l’importance pour eux de « s’appuyer sur une réflexion collective mise en place par
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