Comment en êtes-vous venue à vous intéresser aux hommes battus ?
J’ai rencontré pour la première fois des hommes victimes de violences conjugales dans le cadre de thérapies de couples. Au début, je me demandais s’il ne s’agissait pas de relations sadomasochistes. Mais dans une telle relation les deux partenaires sont consentants. Là, ce n’était pas le cas – même si, au début, les hommes n’osaient pas le dire. Ce fait est ressorti au fur et à mesure des entretiens. Dans les deux premiers cas que j’ai rencontrés, les couples allaient vers une séparation, et la thérapie de couple était un appel au secours, lancé surtout par l’homme. La compagne était extérieure à cette démarche. En général, les femmes violentes sont dans le déni, non pas de leur violence, mais du fai
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?