La loi pénitentiaire du 24 novembre 2009 a créé une nouvelle alternative à la détention provisoire : l’assignation à résidence avec surveillance électronique, qui doit permettre, selon l’exposé des motifs, « une surveillance plus efficace de la personne qu’encas de placement sous surveillance judiciaire ». Au-delà, le texte a aménagé les règles encadrant le travail d’intérêt général afin que les magistrats y aient plus souvent recours.
La loi pénitentiaire réaffirme que toute personne mise en examen, présumée innocente, demeure libre pendant le déroulement de l’information judiciaire (code de procédure pénale [CPP], art. 137 al. 1). Toutefois, précise-
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