Les professionnels de l’action sociale ne se bercent pas d’illusions après les assises de la prévention de la délinquance juvénile organisées le 14 octobre à la cour d’appel de Paris par Jean-Marie Bockel, qui doit bientôt remettre son rapport au président de la République (voir ce numéro, page 19). Si le secrétaire d’Etat à la justice n’a pas versé dans le discours sécuritaire et a formulé le vœu d’une « politique ambitieuse », reposant sur « un diagnostic partagé et des actions inscrites dans la durée », la tonalité de cette journée n’a cependant pas été à la hauteur. « Une juxtaposition de vœux ministériels ne fait pas une culture interministérielle, qui était pourtant l’esprit du rapport de Jean-Marie Ruetsch » (1), commente Patrick Martin, président de la commission « enfance et jeunesse » de l’Uniopss. « Il y a eu un déca
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