« Ici, un tiers des usagers s’injectent de l’héroïne, un autre tiers du “speed-ball” [cocktail d’héroïne et de cocaïne] et le tiers restant utilise du Subutex, de la Méthadone ou autre ersatz », détaille Dietmar Spor, travailleur social. L’entrée en matière peut surprendre : nous sommes à Sarrebruck (Sarre), dans l’une des 25 salles de consommation de drogues d’Allemagne. Cette pièce de 16 places intégrée à un centre d’accueil pour toxicomanes, le DrogenHilfe Zentrum (DHZ) (1), a ouvert ses portes en 1999, peu après celles de Hambourg et de Francfort et à l’instar de ce qui se pratiquait en Suisse (2).
« Avant de travailler ici, j’avais aussi du mal à concevoir l’existence de lieux dédiés où des drogués pouvaient consommer légalement des substances illégales, accorde Dietmar Spor. Auj
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