Certains directeurs de centres d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA) ont le sentiment « d’avoir basculé de l’action sociale vers une tout autre culture qu’ils ne maîtrisent pas », tandis que les associations d’aide aux réfugiés et aux migrants parlent de « malaise des professionnels de l’asile ». Sophie Alary, responsable du service des missions à la FNARS (Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale), évoque, quant à elle, « des divergences importantes entre les missions demandées aux CADA et la réalité vécue par les personnels ».
A l’origine de ce décalage, la réforme du dispositif national d’accueil des demandeurs d’asile engagée par l’Etat e
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