Le photojournaliste nordiste Olivier Touron a été une victime. D’une agression commise par un mineur. Convoqué dans le bureau du juge en compagnie de l’enfant, de ses parents et de l’éducateur spécialisé, il découvre alors un monde qu’il ignorait. « J’ai appris que ces acteurs étaient demandeurs que quelqu’un raconte leur quotidien », se souvient-il. C’est chose désormais faite, avec l’exposition « Moi et la justice pénale, parcours mineur », présentée à Roubaix. La visée est pédagogique : « Je me suis mis dans la peau d’un jeune qui se demande ce qui peut lui arriver quand il passe la limite. »
La scénographie est dépouillée, panneaux blancs. Deux parcours se présentent. D’abord, la revue de tous les métiers concernés, avec dix portraits en pied. Des écouteurs attendent le visiteur : chacun y décrit son rôle. Gaëlle Glabaux, assistante de service social, expli
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?