Quel était l’objectif de votre enquête ?
Je travaille depuis plusieurs années sur la question des turbulences urbaines, en particulier sur le renouvellement du contrôle social dans les quartiers populaires. Dans la continuité de cette réflexion, l’ouvrage Les internés du ghetto est né d’un appel d’offres de l’Institut national des hautes études de sécurité intérieure (1). Il s’agissait d’analyser les interactions génératrices de violences dans les « quartiers sensibles », surtout dans les rapports entre la police et les « jeunes turbulents ». L’enquête porte sur un quartier d’une ville moyenne qui a été, en 2005, le théâtre d’événements extrêmement violents et a subi un couvre-feu de 11
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