La traduction législative des mesures sécuritaires annoncées par le chef de l’Etat le 30 juillet, à Grenoble, est bel et bien engagée. Après avoir été voté par les députés en février dernier, le projet de loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure (Loppsi 2) a été adopté en première lecture le 10 septembre par les sénateurs. Durci par les dispositions voulues par l’exécutif, il suscite les plus vives inquiétudes des acteurs de la justice, de la lutte contre l’exclusion, de la défense des libertés et des droits des étrangers.
Au terme d’une négociation avec sa majorité, en fronde contre une « surenchère sécuritaire », le gouvernement a, certes, dû accepter une version édulcorée de ses amendements les plus emblémat
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