Un ménage moyen consacre 1,5 % de ses ressources aux dépenses téléphoniques. Chez les personnes en difficulté, la facture du portable grève parfois jusqu’à 20 % du budget ! « En matière de téléphonie comme ailleurs, les personnes précaires subissent donc une double peine : non seulement elles ont des ressources limitées mais en plus, n’étant pas solvables ni bien informées, elles paient plus cher que les autres l’accès à un même service », déplore Charlie Vincent, responsable du chantier d’insertion Emmaüs Défi. Or le téléphone portable est devenu un objet de première nécessité, sans lequel il est impossible de rechercher un emploi ou un toit. Il représente même la seule « adresse » pour les personnes sans domicile fixe.
L’association a donc développé un projet permettant à chacun de répondre à ses besoins en téléphonie. Mis en place avec le soutien de SFR, le programme « téléphonie solidaire », expérimenté depuis six mois dans deux sites parisiens (1), « n’est pas une offre “low cost” mais un accompagnement pédagogique de personnes ayant des difficultés financières », explique Jean Deydier, président d�
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