« Cela faisait vingt-cinq ans qu’elle roulait d’étage en étage, d’immeuble en immeuble, de logement en logement. Elle avait rencontré le pire, l’immonde, le sordide, le glauque, l’atroce, le démentiel… » Mais jamais l’assistante sociale décrite par Franz Bartelt dans Parures n’avait vu une armoire remplie à craquer de vêtements luxueux quand, dans la pièce d’à côté, le buffet est vide et le mobilier réduit à des sièges et une table de récupération ! La maman du narrateur est tourmentée. L’apparence, l’apparence… Pour elle, c’est la seule chose qui compte. Elle veut faire de son fils un mannequin, en permanence tiré à quatre épingles – pour son plus grand malheur. Tout l’argent des allocations est englouti en journées de shopping interminables. Peu importe que le petit ne sache ni lire ni écrire, qu’il n’ait aucune activité en dehors de l’HLM, au moins, il ne ressemble pas « à un paysan » ! Mais comment vivre vêtu comme un prince quand les copains, les voisi
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