Près de 6 milliards d’euros : tel est, calculé par l’Observatoire national de l’action sociale décentralisée (ODAS), le montant des dépenses dévolues en 2009 par l’ensemble des départements à l’aide sociale à l’enfance (1). Représentant 80 % de ce total, le placement des enfants (en familles d’accueil ou en établissement) se taille la part du lion. « Diminuer le nombre de placements et travailler autrement avec les familles : voilà le pari », affirme Patricia Adam, députée (PS) et conseillère générale du Finistère (2). « L’enjeu n’est pas uniquement financier », précise celle qui est aussi présidente du groupement d’intérêt public Enfance en danger (3). « Si, dans les
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?