Après trois ans d’attente, les décrets modifiant le statut des accueillants familiaux (10 000 en France, pour 15 000 bénéficiaires) sont parus début août (1). D’où la satisfaction de l’association Famidac (2), assortie toutefois de certaines réserves.
Premier point positif, selon elle : si au bout de quatre mois, le président du conseil général n’a pas répondu à la demande d’agrément, son silence vaudra accord, et non plus rejet. Par ailleurs, les départements, les mairies et les associations peuvent désormais devenir employeurs d’accueillants familiaux, alors que ces derniers ne pouvaient jusqu’à présent exercer qu’en libéral. Néanmoins, Famidac s’interroge sur les coûts induits pour les collectivités territoriales et les associations : « Le conseil général de la Drôme envisageait sérieusement d’employer tous les accueillants familiaux de personnes âgées et handicapées du département, mais il a dû y renoncer car cela revenait trop cher, indique ainsi Etienne Frommelt, président de l’association Famidac. Un accueillant familial indépendant se fait payer environ 50 € la journée, mais le salaire journalier s’élève à
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