A la suite de la flambée de violence survenue à la mi-juillet à Grenoble et à Saint-Aignan (Loir-et-Cher), Brice Hortefeux a, dans un entretien publié le 21 juillet dans le journal Le Figaro, durci le ton à l’égard des édiles. « Je vais demander aux préfets de me rendre compte dans quelle mesure les dispositifs de sécurité et de prévention mis à la disposition des maires des [communes les plus importantes] sont utilisés ou pas. Il faut faire la différence entre les élus qui parlent et ceux qui agissent. Chacun a le droit de savoir qui fait et qui ne fait pas. » Une déclaration suivie d’effet dès le lendemain avec l’envoi aux préfets d’une circulaire tendant au « recensement des dispositifs de prévention de la délinquance mis en œuvre par les maires dans le cadre de leurs prérogatives ».
« La baisse durable de la délinquance sera d’autant mieux assurée qu’au côté de l’Etat, les communes assumeront l’ensemble de leurs responsabilités, en particulier pour contribuer à prévenir la délinquance des mineurs, lutter contre l’absentéisme scolaire et responsabiliser les parents », sermonne le ministre. Les préfets sont invités,
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?