Malgré la convention sur le recrutement des auxiliaires de vie scolaire (AVS) signée entre le ministère de l’Education nationale et les associations représentant les personnes handicapées d’une part, et les associations d’aide à domicile d’autre part (1), rien n’est réglé, dénoncent la CFDT et quatre de ses fédérations (2). Tout d’abord, ces accords ne concernant qu’au mieux 500 de ces personnels, les contrats de 10 000 AVS et emplois de vie scolaire arrivent à terme et ne seront pas renouvelés, soulignent-elles. Ensuite, les solutions proposées restent très fragiles. « Nous sommes ainsi très inquiets sur la reprise de ces professionnels par les associations d’aide à domicile, souligne France Colom, secrétaire confédérale chargée du handicap. Non seulement, celles-ci ont déjà de gros problèmes financiers, mais la subvention qu’apportera l’Education nationale ne sera pas pérenne. En outre, il est question que les AVS puissent s’occuper une partie de leur temps des enfants handicapés et, le reste, travailler pour les services d’aide à la personne. » On est loin, pour elle, de la reconnaissance d’un métier avec un statut, des
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