Travaux d’intérêt général (TIG) inadapté au profil des condamnés, délais de mise à exécution trop longs, « surencombrement » des tâches dans les services pénitentiaires d’insertion et de probation (SPIP) empêchant le suivi de ces peines alternatives à la détention… Autant d’obstacles qui nuisent à leur exécution et contribuent à « décrédibiliser l’action de la jutice », selon une étude sur les TIG demandée en 2009 par la garde des Sceaux au député (UMP) Christian Vanneste, qu’il lui a remise le 6 juillet. D’ailleurs, le nombre de peines de TIG prononcées stagne ces dernières années, s’établissant autour de 15 700 depuis 2006. Ce que regrette l’élu car les TIG ont l’avantage de « coûter moins cher que l’emprisonnement » et d’« éviter d’aggraver le phénomène de surpopulation carcérale ». Aussi formule-t-il des propositions pour « faire en sorte que le TIG se développe de manière à devenir une peine réellement alternative à l’emprisonnement ». Une volonté partagée par la chancellerie qui, dans un communiqué du même jour, indique « un certain nombre d’évolutions souhaitables en matière de
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