Reçus par le cabinet de la garde des Sceaux le 30 juin et le 1er juillet à la direction de la protection judiciaire de la jeunesse (DPJJ), les syndicats de la PJJ et le Syndicat national des psychologues savourent leur victoire. L’expérimentation qui devait, mi-septembre, doter l’établissement de placement éducatif de Pantin (Seine-Saint-Denis) d’un agent de sécurité pour lutter contre les violences internes et les intrusions extérieures (1) ne devrait plus avoir lieu. Elle a été « invalidée par le cabinet de la ministre », résument les organisations qui s’étaient mobilisées contre le projet, au motif qu’il portait atteinte aux missions éducatives. « Le résultat d’un mouvement d’opinion, y compris des magistrats, pour défendre 30 ans de pédagogie institutionnelle », se félicite Jean-Paul Ravaux, secrétaire régional du SNPES (Syndicat national des personnels de l’éducation et du social)-PJJ-FSU Ile de France-Outre-mer.
Le conseiller de la garde des Sceaux chargé des mineurs, des victimes et de l’accès au droit confirme que le cabinet ministériel a donné des instructions à la DPJJ « dans trois directions ». « Il considère q
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