Selon l’INSEE, on compte en moyenne 2,5 châteaux par commune sur le territoire national, dont une grande partie héberge actuellement des œuvres et des établissements à vocation sociale, opérant du même coup une reconversion de ce patrimoine en « châteaux du social ». Situés loin des villes, isolés au milieu d’un parc, étaient-ils prédestinés à la relégation des populations considérées comme gênantes ou embarrassantes, tels les délinquants, les handicapés psychiques et physiques, les personnes âgées, les malades, etc. ? Les plus optimistes (ou cyniques ?) affirment au contraire que vivre dans un château, traditionnellement perçu comme un lieu de prestige, symbole de pouvoir et de distinction sociale, va dans le sens d’une revanche sociale pour des populations « à problème ». La réponse se situe entre les deux, découvre-t-on en lisant l’ouvrage collectif Les châteaux du social, où ce phénomène est décortiqué. Le château de Soucy (sic) (Essonne), qui fut un
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