La clôture, le 16 juin, des « états généraux de l’enfance », rebaptisés « états généraux de l’enfance fragilisée » (voir ce numéro, page 8), n’a fait que renforcer le malaise à l’égard de la démarche. Sur fond de contestation de la politique en la matière – fonds de financement de la protection de l’enfance en deçà des attentes, projet de supprimer les allocations familiales, décret sur l’accueil de la petite enfance… –, six conseils généraux franciliens de l’opposition (1) ont dénoncé « l’absence de concertation, de débats et de propositions pour aboutir à une véritable politique de protection des enfants ». Ils ont boycotté la manifestation.
Selon les organisateurs de l’initiative alternative des « états généreux » (2), qui, malgré le dispositif de sécurité, ont réussi à distribuer leurs « cahier de doléances » et à le remettre à la secrétaire d’Etat à la famille, « l’indigence de cette séance de clôture était à la mesure du cadre contraint annoncé en ouverture ». Ils regrettent l’« absence d’unité de pensée » et de « politique globale de l’enfance » pendant les travau
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