Professionnels et usagers de la psychiatrie demandent une loi spécifique pour la santé mentale. L’Intersyndicale des psychiatres de secteur public (IPP) (1) estime qu’entre la loi « hôpital, patients, santé et territoires », qui « désorganise » la psychiatrie, et le projet de loi réformant l’hospitalisation sans consentement, qui fait référence à la notion de trouble à l’ordre public (2) et donc s’inscrit dans une approche sécuritaire, « la psychiatrie est à un carrefour » et qu’« il est indispensable de redéfinir son champ dans la société ». De même la Fédération nationale des associations des (ex-)patients de psychiatrie (FNAPsy) réclame une loi « psychiatrie et santé mentale » destinée à réorganiser la prévention, le soin et la « postvention » (3). Elle rappelle que les usagers doivent être soignés dans des établissements adaptés à leur cas : les services de psychiatrie doivent ainsi être réservés aux personnes relevant du soin, les unités pour malades difficiles à ceux ayant commis un crime ou un délit et les unités hospitalières spécialement aménagées à ceux qui souffrent de troubles psychiatriques e
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