Reçus par François Fillon le 1er juin, les membres de la délégation de l’Assemblée des départements de France (ADF) composée d’élus de gauche et de droite, n’étaient pas tous d’accord sur la portée des propositions du Premier ministre (1). Réuni en bureau extraordinaire le 15 juin, ils se prononcent cette fois d’une seule voix (2). Ils regrettent, en premier lieu, que le Premier ministre n’ait pas perçu « l’ampleur inédite » des difficultés financières que connaissent les départements. Ils se disent, en outre, « réservés » sur « l’impact réel » des mesures annoncées. Parmi ces dernières, la réforme de la dépendance promise par le Premier ministre avant fin 2011. « Principalement axée sur le financement de l’allocation personnalisée d’autonomie, elle ne produira pas d’effets réels avant plusieurs années », estime l’ADF, puisque les mesures ne porteront que sur les futurs bénéficiaires, alors que l’APA coûte déjà 401 milliards d’euros aux départements en 2010. Si l’assemblée est prête à participer aux groupes de travail qui vont être lancés par le gouvernement sur la base des propositions du rapport
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