Un livre par an. Assistante de service social depuis trente ans, Agnès Andersen a entrepris de raconter en une série de romans – dont le troisième vient d’être publié – le quotidien d’une certaine Anne Dubret, assistante sociale à Neuvel-sur-Treste, dans le Département Perdu. Le premier opus, L’assistante sociale ne répond plus (2008), visait à « retracer un quotidien trop lourd »(1). L’auteure s’est ensuite penchée, dans Ames sensibles s’abstenir (2009), sur « le rapport des professionnels avec leur mission, leur remise en question personnelle et leur motivation »(2). A présent, dans Vivre de rien, elle poursuit son questionnement : face à la pauvreté – ou plutôt aux pauvretés, précise la narratrice –, que peut faire une travailleuse sociale avec les moyens dont elle dispose ? Cette fois, c’est la stagiaire qui pose la question. Un remake du premier tome, sur les désillusions d’Anne Dubret en début de carrière ? Non, dans ce troisième ouvrage, l’assistante sociale e
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