Travailler en milieu ordinaire ou protégé pour une personne souffrant de troubles psychiques « est encore plus difficile que pour les autres handicaps », indique Roger Hild, administrateur de l’Unafam(1). Avant tout parce qu’il s’agit d’un handicap invisible et dont les manifestations sont variables selon les moments de la vie. L’Unafam a mené des travaux pendant deux ans visant à améliorer l’insertion professionnelle des publics concernés. Il en ressort une « Plateforme pour l’emploi des personnes en situation de handicap psychique », qui se veut être un outil pour l’ensemble des acteurs concernés (associations, Agefiph, Pôle emploi, CNSA, parlementaires, organisations syndicales et patronales…).
La plateforme préconise de développer une évaluation adaptée à ce handicap dans les maisons départementales des personnes handicapées. Elle propose d’y créer un service d’insertion professionnelle spécialisé pour le handicap psychique, financé par la prestation de compensation et par l’Agefiph (Fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées), chargé d’un accompagnement individualisé au long cours. Le document in
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