En septembre 2000, 189 chefs d’Etat et de gouvernement adoptaient les « Objectifs du millénaire pour le développement » afin « d’éliminer la pauvreté » d’ici à 2015. A cinq ans de l’échéance, le « Sommet contre la pauvreté » se tiendra à New York du 20 au 22 septembre prochain. En préparation de cet événement, l’Organisation des nations unies (ONU) a engagé des consultations auprès des organisations non gouvernementales (ONG). Dans un document intitulé « Les personnes en situation d’extrême pauvreté, partenaires absents des Objectifs du millénaire »(1), le mouvement ATD quart monde propose quatre lignes d’action à mettre en œuvre pour éviter leur exclusion des programmes. « Nos sociétés ont tort de se priver de leur expérience car [elles] peuvent nous aider à trouver les chemins d’un développement […] », estime le mouvement. Il s’agirait, tout d’abord, de « n’oublier personne ». Selon ATD, l’expérience montre que les politiques de lutte contre la pauvreté visent les populations les plus proches des seuils de pauvreté et n’atteignent jamais « le noyau dur de la misère ». Elles devraient donc accor
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