Le 26 mai, trois semaines avant la conclusion des « états généraux » de l’enfance, finalement prévu par le gouvernement le 16 juin, plusieurs organisations ont donné le coup d’envoi d’une contre-offensive, les « états généreux pour l’enfance ». L’initiative gouvernementale, lancée en février dernier, avait en effet suscité moult protestations, la formulation de certains des objectifs ayant renforcé les craintes d’une instrumentalisation du travail social à des fins sécuritaires et d’une représentation stigmatisante des familles. L’ANAS, l’ONES et le SNMPMI (1) ont décidé de boycotter la démarche, tandis que d’autres y sont allés sur la pointe des pieds.
C’est dans ce contexte que plusieurs organisations réunies au sein d’un comité d’organisation, dont le collectif Pas de
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