Ils ont 13, 15, 17 ans…, une histoire familiale décousue, des carences éducatives, des parcours pavés d’abandons, de rejets, de mauvais traitements, voire d’abus sexuels. En grande souffrance, ils ont dévié peu à peu vers la délinquance, répétant vols ou violences. Aujourd’hui, ils se retrouvent placés par un juge dans des centres éducatifs fermés (CEF), au titre d’un contrôle judiciaire, d’un sursis avec mise à l’épreuve, d’un placement extérieur ou d’une libération conditionnelle. Dans ces lieux privatifs de liberté dépendant de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) et qui ont suscité de vives polémiques à leurs débuts (1), les mineurs reçoivent un suivi intensif et global
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