Deux ans après le bras de fer qui avait opposé les étudiants, les centres de formation et les principaux syndicats d'employeurs au gouvernement, la contestation connaîtrait-elle un nouvel élan ? Le GNI et l'Aforts avaient appelé à une journée de mobilisation le 6 mai, après que les étudiants étaient à nouveau descendus dans la rue le 31 mars. Ce regain de tension signe bien l'échec du gouvernement, depuis le décret du 31 janvier 2008, à accompagner financièrement la gratification accordée aux étudiants en travail social, dont la situation s'est encore aggravée avec l'extension de la mesure aux stages d'une durée minimale de deux mois. Pire, le gouvernement a même donné un nouveau motif de mécontentement en soutenant la proposition de loi adoptée par le Sénat, qui vise à suspendre l'obligation
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