Vous suivez la question de l’urgence sociale depuis de longues années au sein de l’administration de l’Etat. Quelles grandes évolutions avez-vous observées ?
Depuis la réapparition de la problématique des personnes sans domicile, dans les années 1980, on a longtemps privilégié les réponses d’urgence. C’était un peu la solution de facilité et il a fallu attendre au moins une dizaine d’années avant que commence à se dessiner une autre politique. Le passage de Xavier Emmanuelli au gouvernement en tant que secrétaire d’Etat chargé de l’action humanitaire d’urgence, de 1995 à 1997, a contribué à professionnaliser l’urgence, avec des initiatives comme la création des SAMU sociaux, la prise en compte de problèmes psychiques, les premières pensions
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