Suspension systématique des allocations familiales en cas d’absentéisme, création d’établissements spécialisés pour les élèves perturbateurs, installation d’un bureau du policier ou du gendarme référent au sein des établissements les plus sensibles (1), achèvement des diagnostics de sécurité (2), formation des chefs d’établissement à la gestion des conflits… Aux préfets, procureurs généraux, recteurs, inspecteurs d’académie et directeurs d’établissement qu’il a réunis le 5 mai à l’Elysée, le président de la République a présenté un catalogue de mesures censées juguler la violence et l’absentéisme à l’école. Des mesures qui, pour l’essentiel, avaient déjà été annoncées par l’exécutif à la suite des « états généraux sur la sécurité à l’école » (3). Nicolas Sarkozy en a précisé certaines (sur les réactions des professionnels et des organisations syndicales, voir ce numéro page 28).
Ainsi, le chef de l’Etat a confirmé son intention de « créer à la rentrée prochaine des structures d’un type nouveau, basées sur une p�
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