Elle préfère les appeler « mineurs isolés étrangers » pour « marquer la primauté de la notion d’isolement du mineur sur le fait qu’il soit étranger ». La sénatrice (UMP) des Hauts-de-Seine, Isabelle Debré, a remis le 10 mai un rapport à Michèle Alliot-Marie dans lequel elle fait le point sur la situation de ces jeunes arrivés seuls aux frontières françaises (1). En préambule, elle souligne que, si la présence d’un mineur isolé étranger sur le territoire relève, par nature, d’un traitement judiciaire, « la délinquance ne [les] caractérise que très rarement et spécifiquement ».
La parlementaire propose par ailleurs plusieurs pistes pour améliorer la prise en charge de cette population. D�
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?