Selon une étude – non publiée – menée par la caisse nationale des allocations familiales (CNAF) entre mai et novembre 2009, le montant des sommes indûment versées aux allocataires s’est élevé à 1,8 milliard d’euros, « un montant quasi équivalent aux masses financières indues habituellement détectées par les caisses d’allocations familiales [CAF] », commente la caisse dans un communiqué du 29 avril. Sur ce total, de 540 à 808 millions résulteraient de fraude, ce qui représente 2,15 % des allocataires et 1 % du montant des prestations versées (66 milliards d’euros au total). « Il faut relativiser, ce n’est pas 800 millions d’euros de manque à gagner puisque nous récupérons quasiment 90 % » des sommes indûment versées aux familles, a cependant expliqué à l’AFP le président de la CNAF, Jean-Louis Deroussen.
L’écart entre 2008, où 80 millions d’euros de fraudes avaient été détectés, et 2009 s’explique vraisemblablement par l’arsenal mis en place par le gouvernement depuis 2007 pour renforcer l’efficacité de la lutte contre les fraudes aux prestations sociales (évaluation du train de vie, création du répertoire n
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