Après le deuxième sommet européen sur les Roms, les 8 et 9 avril, la déception est grande pour ces 9 à 12 millions de personnes particulièrement exposées aux discriminations et aux difficultés d'accès à l'emploi, au logement, à la santé ou à la scolarisation (voir ce numéro, page 13). La plupart des ministres européens ayant boudé la conférence, que la présidence espagnole avait choisi d'organiser à l'occasion de la journée mondiale des Roms, « on ne peut que regretter le désintérêt évident des gouvernements pour la question », souligne Stéphane Lévêque, directeur de la Fnasat-Gens du voyage, présent au sommet. Autre grand regret : « Alors que les gens du voyage devaient faire partie du débat, la France s'est déplacée sans avoir eu un mot pour ses 400 000 concitoyens, dont le sort relève simplement de l'application de la loi. » Pour l
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