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Pour de vrai

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Deux pédopsychiatres abordent la difficulté à interpréter la parole des enfants en souffrance.

Pour que la parole d'un enfant puisse s'épanouir, il convient de prendre le temps de l'écouter et de parler soi-même vrai à son jeune interlocuteur. Mais, que ce soit à l'école ou à la maison, cette qualité d'échanges intergénérationnels n'est pas toujours au rendez-vous, ce qui conduit nombre de familles dans le cabinet de pédopsychiatres comme Jean-Yves Hayez et Emmanuel de Becker. Ces derniers rendent ici compte de paroles « ignorées, confisquées, tronquées » que leur ont confiées des enfants et adolescents en souffrance. Des paroles toujours signifiantes, ce qui ne veut pas dire qu'il faille immanquablement les prendre au pied de la lettre. Il existe, en fait, deux caractéristiques de la parole de l'enfant, qui ne s'excluent pas l'une l'autre, développent les auteurs : l'authenticité et la fiabilité. Un enfant est authentique lorsqu'il exprime fidèlement ce qu'il ressent (« j'ai eu peur »), ainsi que ce qu'il croit que ressentent les autres (« je crois que papa est fâché »). Il est fiable s'il a un savoir et une ca

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