Quelques jours après la parution de la loi du 2 mars 2010 renforçant la lutte contre les violences de groupes (1), le ministre de l'Intérieur a adressé aux préfets une circulaire afin de leur présenter son « plan d'action globale de lutte contre les bandes », qu'il leur demande de décliner dans leur département en se fixant des « objectifs trimestriels de démantèlement ». Un plan qui s'appuie sur des mesures déjà mises en place en 2009 - touchant notamment à la réorganisation des forces de l'ordre - mais qui propose également « cinq axes d'actions nouvelles », essentiellement répressives. L'un d'entre eux affiche toutefois une coloration un peu plus préventive.
Brice Hortefeux souhaite en effet « intensifier la prévention et le partenariat ». « L'action répressive doit s'inscrire dans le prolongement du travail de prévention afin d'empêcher ou de prévenir la constitution, le développement ou la radicalisation des bandes », écrit le ministre. A cet effet, « les informations obtenues par les acteurs de la prévention (correspondants sécurité-école, formateurs relais anti-drogue, unités de prévention de la délinquance juvénile...) constituent
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