«Les personnes sortent rarement de ces lieux autrement que brisées ou révoltées. » C'est ce constat amer sur les prisons françaises que réitère, après maints autres, le contrôleur général des lieux de privation de liberté, Jean-Marie Delarue, en introduction de son deuxième rapport d'activité, rendu public le 10 mars (1). Un document dans lequel il insiste, notamment, sur l'insuffisance de l'offre de travail et d'activités, qui compromet les perspectives de réinsertion des détenus, et sur les principes à suivre pour l'utilisation de la vidéosurveillance.
En 2009, le contrôleur général s'est attaché à visiter « des lieux moins connus mais tout aussi importants » que les prisons, comme les unités hospitalières de soins infirmiers, les lieux de garde à vue les unités de malades difficiles. Il a effectué a
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