Un sentiment de confusion règne sur l'organisation des futurs « états généraux de l'enfance » qui, annoncés le 20 novembre dernier par le chef de l'Etat, viennent d'être lancés par la secrétaire d'Etat à la famille, Nadine Morano (voir ce numéro, page 5). Ce rendez-vous connu tardivement - précipitamment même, selon nombre d'acteurs, qui s'attendaient à davantage de concertation - a ajouté à la méfiance suscitée par l'un des objectifs fixés à l'automne par Nicolas Sarkozy : améliorer la transmission de l'information préoccupante « pour éviter que le nomadisme de certaines familles ne leur permette d'échapper au contrôle et à la surveillance des services sociaux ». Une orientation qui avait suscité un tollé des professionnels de l'action sociale, inquiets du rôle que le
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