Hippies, punks, travellers, jeunes SDF, zonards, squatters, migrants clandestins : depuis une vingtaine d'années, des « générations » de jeunes se succèdent sur les chemins d'une errance plus ou moins contrainte et/ou revendiquée. Ils ont commencé à apparaître à la fin des années 80 dans les grands rassemblements festivaliers (Avignon, Bourges, La Rochelle). Puis, de ponctuelle et localisée, leur visibilité sociale est devenue permanente et spatialement généralisée au cours de la décennie 90, comme l'explique François Chobeaux, responsable des secteurs social et jeunesse des Centres d'entraînement aux méthodes d'éducation active (CEMEA).
Compagnon de route de longue date de ces adolescents et jeunes adultes qui larguent les amarres pour « chercher leurs chimères ou fuir leurs démons » (1),
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