Au sortir de la crise financière, « il nous faut à présent [...] préparer l'étape suivante, c'est-à-dire le rétablissement de l'équilibre de nos comptes, la stabilisation puis la réduction de notre dette » afin de « préserver notre modèle social », a estimé le président de la République à l'issue de la conférence sur le déficit public qui s'est tenue à l'Elysée le 28 janvier. Une rencontre boycottée par l'Association des régions de France et l'Assemblée des départements de France (ADF), qui ont, en substance, décliné toute responsabilité dans le déficit actuel. Ce dernier a été de 7,9 points de produit intérieur brut en 2009 (contre 3,4 points en 2008) et devrait atteindre 8,2 points en 2010, a précisé le ministre du Budget et des Comptes publics. Si l'objectif prioritaire est de « consolider la reprise économique et d'assurer une croissance forte et durable », « la croissance ne suffira [toutefois] pas pour permettre un redressement rapide de nos finances publiques », a estimé Eric Woerth. En effet, selon lui, le plan de relance de l'économie s'est imposé du fait de la crise économique (1), mais « ce qui est plus difficile à justi
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