L'accès à l'interruption volontaire de grossesse (IVG) s'est « dans l'ensemble » amélioré. Les délais se rapprochent dans la plupart des cas de la norme de cinq jours définie par la Haute Autorité de santé. Il subsiste néanmoins des « goulots d'étranglement » dans les zones de forte demande, comme les grandes métropoles. Tel est le constat posé par l'inspection générale des affaires sociales (IGAS) dans un rapport d'évaluation de la loi du 4 juillet 2001 relative à l'IVG et à la contraception remis le 2 février à la ministre de la Santé (1). Plusieurs recommandations formulées par l'IGAS, regroupées en trois axes - contraception, IVG, éducation -, ont d'ores et déjà été retenues par Roselyne Bachelot.
Tout comme un récent rapport de la délégation aux droits des femmes de l'Assemblée nationale (2), l'IGAS estime que « le contexte français demeure paradoxal ». En effet, « la diffusion massive de la contraception n'a pas fait diminuer le nombre des IVG, qui se maintient aux environs de 200 000 par an ». Autre paradoxe : « les jeunes peuvent recourir de façon gratuite et anonyme à la contraception d'urgence et à l'IVG, mais pas à la contra
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