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« La politique d'éducation prioritaire reste fragile »

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Lancés en 2006 lors de la réforme de l'éducation prioritaire, les « réseaux ambition réussite », qui regroupent des collèges et écoles en difficulté, doivent être évalués cette année. Centrée sur la réussite scolaire des élèves, leur approche est-elle plus efficace que celle des dispositifs qui les ont précédés ? Les réponses de Bénédicte Robert, inspectrice d'académie et chercheuse en politiques publiques.

L'écart entre le niveau scolaire des élèves des « réseaux ambition réussite » et celui des autres élèves reste important. Les politiques d'éducation prioritaire ont-elles donc échoué ?

De fait, cet écart n'a pas diminué avec les années. On dispose pour le montrer des résultats au diplôme national du brevet, pour lequel près de la moitié des élèves des « réseaux ambition réussite » n'a pas obtenu la moyenne aux épreuves écrites. Cela pose la question des objectifs de la politique d'éducation prioritaire. S'agit-il uniquement de favoriser la réussite scolaire des élèves ? Cette dimension n'était pas aussi marquée dans les années 1980, lors des débuts de cette politique qui visait surtout, à l'époq

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