Avec la « formation différée », s'agit-il de remédier ex post aux carences de l'école ou de permettre aux personnes d'âge actif de progresser dans l'échelle des niveaux de formation ou de diplôme ? La formation différée doit-elle, au-delà, être qualifiante ou certifiante ?... Des questions au coeur de la dernière note de veille du Centre d'analyse stratégique (CAS) (1).
Tant dans l'accord sur la formation professionnelle conclu en décembre 2003 que dans celui signé en janvier dernier, l'intention des partenaires sociaux était claire, rappelle le CAS : il s'agissait d'« offrir aux salariés n'ayant pas atteint un niveau initial retenu pour norme (bac + 2 en 2003, bac en 2009) la possibilité d'élever leur qualification en cours de vie active ». Le dispositif esquissé l'était aussi : un cursus de un an au plus ne visant pas explicitement la certification, appuyé sur les outils de la formation continue - congé individuel, bilan de compétences, validation des acquis de l'expérience (VAE) - et financé par l'Etat à hauteur du coût d'une année de formation et, pour le reste, par les fonds paritaires consa
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