La situation est toujours tendue dans la branche associative sanitaire et sociale (BASS), après la décision prise le 8 octobre par le collège « salariés » de la Commission paritaire nationale de l'emploi et de la formation professionnelle (CPNE) de ne pas siéger en réunion plénière (1). Estimant que leurs revendications sur les moyens alloués au fonctionnement de cette instance et à ses délégations régionales, et plus globalement au dialogue social dans la branche, ne sont pas satisfaites, les cinq organisations syndicales de salariés ont décidé de durcir leur position : elles ont mandaté leur représentant exclusivement pour traiter les départs en formation de salariés touchés par une restructuration ou un licenciement. « L'Unifed [Union des fédérations et syndicats nationaux d'employeurs sans but lucratif du secteur sanitaire, médico-social et social] nous avait convoqué à une commission paritaire de branche extraordinaire sur le sujet début décembre, qui a été annulée, explique Joëlle Loussouarn-Péron, chargée des négociations de branche à la Fédération santé et action sociale de la CGT. Cela ne témoigne pas d'une réelle volonté des e
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