En 1998, dans un entretien aux ASH, vous estimiez que l'on assistait à « un pourrissement de la situation de la psychiatrie ». La situation s'est-elle améliorée depuis ?
Au contraire, elle a empiré, sans solutions autres que des mesures réglementaires ou sécuritaires touchant les hôpitaux psychiatriques et les malades mentaux. Et le corps des médecins psychiatres, surtout dans les hôpitaux publics, réagit très peu. Il est vrai qu'il souffre d'un déficit considérable de médecins. Quand il vous manque du personnel et que vous subissez des cadres administratifs rigides, comment voulez-vous faire du bon travail ? Il y a une désaffection de la psychiatrie, surtout dans le secteur public, qui n'a pas su é
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