Les « états généraux de l'enfance » et leurs objectifs tels qu'annoncés par Nicolas Sarkozy le 20 novembre dernier (1) continuent de susciter de vives réactions. Rejoignant ATD quart monde et l'ANAS (Association nationale des assistants de service social), l'ONES (Organisation nationale des éducateurs spécialisés) souligne « les profondes contradictions » entre les objectifs affichés, parmi lesquels une piste très contestée : l'amélioration de la transmission de l'information préoccupante « pour éviter que le nomadisme de certaines familles ne leur permette d'échapper au contrôle et à la surveillance des services sociaux ». La prévention de la maltraitance et le soutien aux familles supposent au contraire « une approche neutre et bienveillante », réaffirme l'ONES, faisant valoir que « le type d'approche centré sur la méfiance renforce celle des familles ». Le mouvement MP4-Champ social proteste aussi contre cette perspective sécuritaire : « Le travail social est réduit au mieux à un rôle de panseur des plaies, au pire à un rôle d'auxiliaire de police. »
Egalement très critique, Défense des enfants International (DEI)-France fustige « la dé
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