«La question du vieillissement a été prise en compte tardivement dans le champ du logement et de l'urbanisme, et plus précisément dans les quartiers de la politique de la ville où la jeunesse l'a largement occultée », note Férial Drosso, démographe à l'université Paris-XII Val-de-Marne (1). Selon elle, la raison de cet « oubli » est simple : la population âgée des quartiers défavorisés est silencieuse et peu visible. Néanmoins, depuis quelques années, les acteurs de la ville s'emparent de la problématique du vieillissement. Parmi eux, les bailleurs sociaux sont en première ligne. Les personnes âgées (de plus de 60 ans) représentent près d'un tiers des ménages du parc social, une proportion qui devrait encore s'accroître. Face
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