En analysant les « récits de vie » de 20 jeunes condamnés à de courtes peines en quartiers pour mineurs de deux maisons d'arrêt et d'un centre pénitentiaire en 2007-2008, collectés pendant leur détention et quelques mois après leur sortie, une étude du Cesdip (Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales) dirigée par Gilles Chantraine (1), chargé de recherche au Clersé (2)-CNRS-Université de Lille-1, lève le voile sur un aspect méconnu de l'incarcération des adolescents : leur rapport subjectif à l'enfermement et, indépendamment des champs criminologique et pénologique, l'effet de la détention sur leur trajectoire sociale. La détention débouche-t-elle sur des perspectives nouvelles ou, au contraire, l'incertitude et l'impasse ? Engendre-t-elle des r�
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