Très controversée, la création de tarifs plafonds dans les établissements et services d'aide par le travail (ESAT), est devenue réalité avec la publication tardive de l'arrêté du 28 septembre dernier fixant ces tarifs ainsi que la circulaire du 9 octobre qui en précise la mise en oeuvre (1). Plusieurs organisations se montrent critiques à l'encontre de la démarche de plafonnement comme du niveau de ces tarifs. Ainsi, l'Association des paralysés de France (APF) condamne « la logique de tarification à la pathologie » qui s'installe, avec par exemple la création d'un tarif spécifique pour les établissements accueillant au moins 70 % de personnes atteintes d'une infirmité motrice cérébrale (IMC). Or, ce handicap a des expressions « multiples tant au niveau physique, que cognitif ou intellectuel » et ne peut donc pas être représentatif d'une typologie apportant des difficultés de même nature, relève-t-elle. Par ailleurs, ce système pousse à la sélection des personnes lors de leur admission. L'association s'interroge aussi sur la façon d'évaluer le handicap des personnes. Elle rappelle que « seul le médecin peut réaliser cette évaluation ». Or, fa
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