« LES PERSONNES HANDICAPÉES MENTALES ONT DU MAL À EXPRIMER LEUR DOULEUR » - ASH

Pour de multiples raisons, les pathologies des personnes handicapées vieillissantes sont trop souvent mal décelées, explique Pierre Lagier, médecin, membre de la commission « handicap mental et santé » de l'Unapei (Union nationale des associations de parents et amis de personnes handicapées mentales) et président de l'association La Chrysalide, à Marseille. Il défend le rapprochement entre les secteurs sanitaire et médico-social pour créer des parcours de soins adaptés (1).

Quels problèmes les personnes handicapées mentales vieillissantes rencontrent-elles dans le parcours de soins ?

En dehors des personnes trisomiques, l'espérance de vie de ces publics rejoint désormais celle de la population en général : les médecins sont donc confrontés à un public qu'ils ne rencontraient pas jusque-là. De plus, alors qu'auparavant ces personnes mouraient bien avant leurs parents, ceux-ci ne vivent plus suffisamment longtemps pour s'occuper d'elles. Aux pathologies liées à l'avancée en âge, s'ajoutent des maladies génétiques ou liées à une présence en institution prolongée. En ou

Cet article est réservé aux abonnés

/ S'abonner

Questions à