Vous avez entrepris, avec Laurent Mucchielli, d'interroger la violence des jeunes. Pourquoi ?
Depuis une quinzaine d'années, cette question occupe une place très importante dans le débat public. C'est un objet à la fois très médiatisé et très politisé. Ce qui empêche de l'examiner de façon suffisamment dépassionnée et objective. Ce que l'on raconte sur ce sujet est assez angoissant et anxiogène. Or, si la peur peut être un bon point de départ pour commencer à s'interroger, il faut s'en défaire pour bâtir une véritable réflexion. Notre souci est donc de prendre de la distance et d'être moins dans l'émotion, le moralisme et la peur
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