Privé de toute marge de manoeuvre par la crise, le gouvernement va défendre devant le Parlement - a priori à partir du 20 octobre - un projet de budget 2010 construit sur une hypothèse de croissance de 0,75 % et marqué par un déficit record de l'Etat. Sous l'effet du reflux de l'activité, du plan de relance de l'économie lancé fin 2008 - qu'il a bien fallu financer - et de la chute des recettes fiscales, le déficit public devrait en effet plus que doubler en 2009 pour atteindre 8,2 % du produit intérieur brut, avant de passer à 8,5 % en 2010. Soit un niveau jamais enregistré et très éloigné du seuil maximu
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